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Ma vision des régimes

Dans cet article, j’aimerai aborder ce sujet qui, je pense, prend une place importante dans l’accompagnement naturopathique en général, mais aussi celui que je vous proposerai.
En effet, nombreuses sont les personnes soucieuses de leur prise de poids, que se soit par peur de ne plus s’aimer (face au regard des autres souvent…) ou d’être jugées, ou bien par crainte de voir la santé s’altérer.

Pour pouvoir vous parler de ma vision des régimes en général, je me dois de vous raconter mon histoire avec le poids.
J’estime que la transparence que je vous offre est nécessaire à la confiance que vous m’offrirez en retour.

Petite, j’ai toujours été fine et ce jusque l’adolescence. Puis, arrivée à l’âge où les hormones ont commencé à faire la fête dans mon organisme, des formes sont apparues.
C’est vers 16 ans que j’ai commencé à prendre quelques kilos, mais j’en étais consciente. C’est à 14 ans que le syndrome de l’intestin irritable (SII) s’est installé et les troubles alimentaires qui vont avec aussi. Ainsi, je me suis vue prendre du poids et en perdre à plusieurs reprises et selon mes émotions.

Lors de mon année de baccalauréat, le SII a pris plus de place. J’ai commencé à me priver à outrance la semaine pour limiter les troubles et à faire des crises de boulimie le weekend comme pour punir ce corps qui ne fonctionnait pas comme il le fallait.

Puis, arrivée aux études supérieures, j’ai limité ma prise alimentaire à deux « cracottes » de riz le matin, un peu de courgette crue rappée au vinaigre le midi et une petite poignée de riz le soir. J’ai donc perdu plus de dix kilos en l’espace de deux mois et cette façon de m’alimenter a duré près d’une année.
Le moral est descendu bien bas car je ne permettais pas à mes neurotransmetteurs de vivre librement en leur apportant leurs précurseurs. L’état dépressif s’est installé.

Les années sont passées et après la perte de mon premier chien, la boulimie est réapparue. J’ai repris le double de ce que j’avais perdu… Je noyais ma tristesse dans le réconfort de la nourriture. Je « mangeais mes émotions »

Je suis ensuite devenue maman et durant près de quatre années, j’ai stocké une vingtaines de kilos en trop. Kilos qui étaient accompagnés d’un mal-être bien ancré.
J’ai alors testé les régimes de type « comptage de calories » et après une perte de 7 kilos (et surtout une pression terrible de devoir tout noter dans l’application et la privation), j’ai tout lâché et j’ai repris plus que ce que j’avais perdu.

Durant toute cette première partie de ma vie, je n’étais absolument pas consciente que je faisais du mal à mon corps. Je n’étais pas consciente que je ne savais pas me nourrir et que c’était la principale cause de ces déséquilibres, troubles et pulsions. J’étais persuadée que manger c’était mal et négatif alors qu’en réalité, lorsque cela est fait avec un minimum de connaissances sur les apports, manger est un cadeau que l’on fait au corps.

C’est en 2019 que j’ai enfin ouvert les yeux et que j’ai décidé d’être heureuse et que j’ai perdu ces quasi vingt kilos de trop. Je me suis épanouie dans mes loisirs, j’ai limité des choses, appris à me nourrir et j’ai repris une activité sportive qui me correspondait.

Aujourd’hui, en 2024, ces kilos ne sont pas revenu s’agripper à mon corps. Ils sont restés en 2019 et heureusement !

Les régimes selon moi

Sachez que je ne veux absolument pas juger ces régimes qui sont partout à la TV, à la radio ou ailleurs comme je ne jugerai pas les personnes qui les ont suivit. Ils ont certainement aidé de nombreuses personnes à se sentir mieux dans leur corps et donc dans leur esprit.
Simplement, j’estime que sans éducation à la nutrition, tôt ou tard, les kilos finiront par revenir.

Pour moi, il ne suffit pas simplement de compter les calories, de supprimer les aliments gras ou trop sucrés, ou faire plus de sport. Beaucoup d’aspects sont à prendre en compte, et surtout, SURTOUT, il n’est pas judicieux (selon moi) d’appliquer ce qui à fonctionné chez tata Monique parce que justement chez elle cela a donné des résultats. Et je ne vous parle pas des carences…
Nous sommes tous des personnes uniques, avec des métabolismes différents, une santé mentale différente, une gestion du stress différente, des pathologies différentes… Bref vous avez compris où je veux en venir.

Pour moi, la perte de poids est avant tout une éducation à la nutrition, une gestion du stress et la mise en place d’une activité physique qui correspond à la personne. – HOLISME –
C’est en réalité l’hygiène de vie qui doit être bousculée positivement et sans pression aucune.

La frustration

Je ne suis absolument pas pour la frustration et donc le fait de supprimer totalement certains aliments de l’alimentation sous prétexte qu’il font grossir. Aucun aliment ne fait grossir ou au contraire, tous font grossir. Les aliments font vivre !

La seule raison pour laquelle je vous inviterai à supprimer des aliments sera parce que ces derniers sont la cause de troubles. Et je vous « inviterai » simplement.

Un régime avec des interdits vous poussera justement vers ces interdits. Pensez à l’enfant à qui on interdit de faire telle ou telle bêtise. Le cerveau est programmé ainsi.

Personnellement, lorsque je suis frustrée il m’arrive (souvent) de me jeter sur la nourriture pour nourrir mes émotions. Pas vous ? Donc on va faire en sorte de justement supprimer cette frustration.

Dites moi d’arrêter de faire une chose ou simplement d’y penser et mon cerveau d’aller vers cette chose !

Supprimer non, limiter oui

Vous dire de supprimer totalement une barre chocolatée « parce que ça fait grossir » est pour moi un non sens.

Vous expliquer que dans cette barre chocolatée il y a tels additifs qui sont néfastes pour votre organisme, que le sucre présent dans cet aliment représente un % de votre apport journalier recommandé, vous dire que vous avez le droit mais que tout se trouve dans l’équilibre et vous expliquer par quoi vous pouvez quelques fois la remplacer : OUI

La prévention et l’éducation avant tout.

Bienveillance

Pour finir, notez que je vous recevrai toujours avec bienveillance, écoute active et respect. Que le jugement ne fera pas partie de nos échanges et que le but premier est de vous accompagner à devenir autonome sur votre vie.

Primum non nocere : en premier, ne pas nuire

N’oubliez pas qu’un programme « dans votre assiette » est disponible ! Je vous propose d’étudier votre alimentation sur une journée et de vous retourner un livret d’étude détaillé accompagné d’outils et conseils.

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